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jeudi 5 septembre 2024

18 bonnes nouvelles - récolte du jeudi deux septembre 02024

 Salut, ça doome ?
De mon côté, j'ai trouvé que la Chine a drastiquement réduit sa pollution atmosphérique, que les banques alimentaires réduisent les émissions de CO²,  et aussi des fringues en bière, en peau d'banane et en laine d'huître, 40% de l'énergie produite au monde est renouvelable, qu'on a détecté de l'eau liquide sur Mars, et que Stonehenge c'était en partie importé d'Ecosse.
Bons appétits.

NEWS 


🍒 Une étude montre les résultats spectaculaires de la lutte de la Chine contre la pollution atmosphérique

Selon l'Université de Chicago, le citoyen chinois moyen peut espérer vivre deux ans de plus grâce aux efforts déployés par le pays pour assainir le ciel.

La Chine a réduit la pollution de l'air de 41 % au cours de la décennie qui s'achève en 2022 grâce au succès de politiques publiques plus strictes, a indiqué l'Energy Policy Institute de l'université dans un rapport publié mercredi. Le plan d'action national pour la qualité de l'air a été lancé par le gouvernement après le pic de smog en 2013. Il vise à réduire le nombre de voitures sur les routes, à diminuer la capacité de production d'acier et à interdire les centrales électriques au charbon dans les grandes zones urbaines.

🔎 https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-08-28/china-s-war-on-pollution-adds-two-years-of-life-but-there-s-much-more-to-do

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🍒 Un nouveau service civique dédié à l’écologie a été lancé le 27 août

Une étape supplémentaire de franchie dans le déploiement du nouveau service civique écologique. Dans l’après-midi du mardi 27 août, dans une ressourcerie parisienne, l’Agence du service civique, l’Ademe et l’association Unis-Cité ont signé une convention pour le recrutement et la formation de 1 000 ambassadeurs de ce nouveau dispositif en France métropolitaine et à La Réunion.

« Ils auront trois grandes missions, explique Marie Trellu-Kane, présidente exécutive et cofondatrice d’Unis-Cité. Agir concrètement pour la transition écologique dans un des domaines suivants : mieux se loger, mieux se nourrir, mieux préserver la planète et valoriser les écosystèmes, mieux se déplacer. Aider à recruter leurs successeurs en faisant la promotion du service civique écologique dans tous les milieux — pas uniquement auprès de masters en développement durable. Et accompagner les citoyens dans l’évaluation de leur empreinte carbone et les amener à la réduire. »
(...)
Les missions, d’une durée de six mois à un an, seront réservées aux jeunes de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour ceux en situation de handicap. Les volontaires recevront une indemnité minimale de 620 euros, pouvant s’élever à 735 euros pour les étudiants boursiers des échelons 5 à 7 ou les bénéficiaires du RSA.

🔎 https://reporterre.net/Service-civique-ecologique-tout-savoir-sur-ce-nouveau-dispositif

Heu... Minimum un gros smic ce serait mieux, hein, pour signifier le rapport utilité/valeur par rapport à un vendeur de sneakers pour la start-up nation.

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🍒 Les banques alimentaires ne font pas que nourrir les plus pauvres, elle réduisent les émissions de CO2

En réorientant des aliments qui auraient autrement été perdus ou gaspillés, les banques alimentaires membres du GFN ont atténué une quantité estimée à 1,8 million de tonnes métriques d'équivalent de dioxyde de carbone, ou CO2e, en 2023. Cela équivaut à retirer plus de 400 000 voitures de la circulation pendant un an.

🔎 https://www.foodbanking.org/blogs/food-banks-provided-vital-services-to-meet-high-demand/

Et, tsékwé ? Les huîtres, c'est bon aussi pour dépolluer, faire venir des poissons sur des zones marines appauvries par la pêche, et quand t'entasse les coques en fond de mer ça mitige les effet de montée des eaux.

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🍒 Le « cœur bleu » de l'Europe a été sauvé des promoteurs immobiliers

Le 5 juillet, un investisseur a commencé la construction d'une petite centrale hydroélectrique à la source de la rivière - connue sous le nom de « Una the One » en raison de sa beauté unique - malgré des niveaux élevés de protection de l'environnement et sans mener les évaluations nécessaires sur l'impact environnemental. Les communautés locales et les activistes internationaux ont organisé des manifestations sur le site de construction de la source d'Una afin d'empêcher que d'autres dommages ne soient causés, tandis qu'une équipe d'avocats croates et internationaux préparait des procédures judiciaires.

Le 8 août, l'inspection nationale a déposé une plainte pénale contre le fonctionnaire qui avait délivré le permis de construire sur le site Natura 2000, au motif que la documentation était incomplète et que les procédures n'avaient pas été respectées. Cependant, sans l'ordre formel d'arrêter la construction, l'Una est restée en danger et les manifestants ont été contraints de maintenir leurs protestations sur le site. Hier (19 août 2024), l'inspection de l'État a interdit à l'investisseur de poursuivre les travaux. 

🔎 https://balkanrivers.net/en/news/una-river-saved-from-illegal-dam-construction

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🍒 Une dette de 35 millions de dollars effacée en échange de la protection des récifs coralliens d'Indonésie

L'échange dette-nature de 35 millions de dollars entre l'Indonésie et les États-Unis vise à préserver les récifs coralliens de l'est de l'Indonésie au cours des neuf prochaines années, le financement étant compensé par l'annulation de la dette souveraine des États-Unis. Le 8 août, le Fonds mondial pour les récifs coralliens (FMRC) a officiellement annoncé l'accord, bien que les gouvernements indonésien et américain l'aient conclu au mois de juillet. Le Fonds mondial pour les récifs coralliens, un organisme international de financement public-privé, a apporté un soutien financier et technique à la conversion de la dette, selon l'annonce.

« Cet accord contribue à renforcer l'idée qu'un océan sain est dans l'intérêt de tous et constitue une responsabilité partagée », a déclaré Victor Gustaaf Manoppo, directeur général de la gestion marine au ministère indonésien des affaires marines et de la pêche.

🔎 https://news.mongabay.com/2024/08/35m-debt-for-nature-deal-aims-to-protect-indonesias-coral-reefs/

Un topo sur les échanges dette-nature :

Les dégradations environnementales (à l’instar du changement climatique et de la perte de biodiversité), ainsi que la difficulté croissante de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire à rembourser leur dette publique constituent deux sources de risques désormais largement reconnues pour la stabilité du système financier international (dont sont garantes les banques centrales). De nombreuses propositions récentes visent à traiter conjointement ces deux problèmes par des échanges dits « dette contre nature », consistant à réduire la dette d’un État contre son engagement à dépenser une fraction de la réduction consentie pour protéger l’environnement.

🔎https://publications.banque-france.fr/echanges-dette-nature-une-double-solution-pour-la-soutenabilite-environnementale-et-la-dette-des

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🍒 Les Nations unies vont déployer une imprimante 3D capable de construire des maisons à partir de déchets et de terre

La Crane WASP, également connue sous le nom d'« imprimante 3D infinie », utilise de l'argile, de la boue ou du ciment d'origine locale pour imprimer en 3D des maisons abordables. Elle peut même utiliser des déchets agricoles comme agrégats. Ce système est actuellement utilisé pour construire des logements en Colombie, qui en ont grand besoin.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a récemment fait l'acquisition d'une Crane WASP pour imprimer des maisons abordables en Colombie, en utilisant la terre et les ressources locales. L'imprimante elle-même vaut environ 180 000 dollars américains.
(...)
L'utilisation de la terre et des ressources locales signifie que l'ONU n'aura pas à faire venir par camion des matériaux coûteux ou exclusifs de pays lointains, ce qui réduit considérablement les coûts.

🔎 https://newatlas.com/architecture/crane-wasp-3d-printed-homes

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🍒 Des pulls en laine d'huîtres et bouteilles

⚠ : marketing

Lors de la conception de sa dernière gamme de vêtements doux et durables, Wellen s'est tourné non seulement vers les marins, les surfeurs et les hommes de mer qui les porteront, mais aussi vers la mer elle-même. En utilisant Seawool, un fil innovant créé à partir de coquilles d'huîtres recyclées et de bouteilles en plastique recyclées, Wellen contribue à boucler une boucle qui a eu un impact considérable sur les communautés côtières que nous aimons. Au lieu de s'empiler, les coquilles rejetées par l'industrie alimentaire sont désormais utilisées pour fabriquer des vêtements doux et tricotés qui nous protègent des températures fraîches et des bourrasques côtières. Régulant la température, évacuant l'humidité, séchant rapidement, antimicrobien et très doux, ils vous serviront pendant des années tout en contribuant à un avenir plus propre pour nos eaux.

🔎 https://huckberry.com/store/shop/the-seawool-collection

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🍒 Une alternative au cuir fabriquée à partir de déchets de brassage de la bière

 ⚠ : marketing et infocerise en conserve de juillet 02023

Les drêches issues des pratiques de brassage sont généralement brûlées, mises en décharge, transformées en gaz ou utilisées comme aliments bon marché pour le bétail. Il s'agit là d'entreprises à faible valeur ajoutée. C'est pourquoi une startup, Arda Biomaterials, utilise ce déchet bon marché pour créer du cuir, sans avoir besoin d'élever des animaux pour leur peau.

Arda Biomaterials travaille actuellement avec des brasseries du « Bermondsey Beer Mile », dans le sud de Londres, qui était autrefois le quartier des tanneurs de cuir de la City de Londres, pour fabriquer son produit de remplacement du cuir.

Le matériau est produit à partir de céréales dont le sucre a été retiré à des fins brassicoles, également appelées « drêches de brasserie » (BSG). Ce grain est riche en protéines et en fibres, ce qui en fait un matériau idéal pour remplacer le cuir traditionnel. Il est traité chimiquement et manipulé afin de créer un matériau qui ressemble au cuir animal conventionnel (...)

🔎 https://springwise.com/innovation/fashion-beauty/a-leather-alternative-made-from-beer-brewing-waste/

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🍒 Les déchets de bananes transformés en textiles verts et en énergie

Des millions de tonnes de déchets agricoles sont générés chaque année au Pakistan par la culture des bananes et d'autres produits alimentaires.

Des universitaires de l'université de Northumbria se sont associés à des partenaires britanniques et pakistanais pour mettre au point une nouvelle solution qui permettra d'utiliser ces déchets tout en apportant des avantages à la population locale.

Ensemble, les partenaires du projet mettent au point un système innovant en deux parties : la première partie utilisera une nouvelle technologie pour convertir les déchets de bananes en fibres textiles, et la seconde partie utilisera les déchets générés par ce processus pour produire de l'énergie renouvelable.

Ce système permettra non seulement de réduire l'impact environnemental de l'industrie textile pakistanaise, mais aussi de fournir de l'électricité propre aux 50 % de personnes vivant dans les zones rurales du pays qui ne sont pas raccordées au réseau et qui dépendent actuellement des combustibles fossiles pour leur approvisionnement en énergie.

Le processus peut être appliqué à presque toutes les formes de déchets agricoles, ce qui signifie qu'il pourrait être utilisé dans le monde entier, au bénéfice des communautés et de l'environnement, grâce à la fourniture de textiles et d'énergie renouvelables.

🔎 https://newsroom.northumbria.ac.uk/pressreleases/banana-waste-to-be-converted-to-green-textiles-and-energy-3335431

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🍒 Plusieurs atolls grandissent malgré l'élévation du niveau de la mer

L'existence même des îles tropicales basses semble improbable, une anomalie. Ces îles, qui réunissent presque sans interruption la terre et la mer et qui émergent comme une illusion au-dessus de la puissante étendue océanique, comptent parmi les environnements les plus marginaux que l'homme ait jamais habités.
(...)
 Avec la fonte des calottes glaciaires et la montée des eaux, ces accidents de l'histoire géologique devaient être corrigés et les petites îles retournées à l'oubli aquatique, probablement au cours de ce siècle.

Il n'y a pas si longtemps, des chercheurs ont commencé à passer au crible des images aériennes et ont découvert quelque chose d'étonnant. Ils ont d'abord examiné quelques douzaines d'îles, puis plusieurs centaines, et enfin près de 1 000. Ils ont constaté qu'au cours des dernières décennies, les bords des îles avaient oscillé dans un sens ou dans l'autre, s'érodant ici, se construisant là. Dans l'ensemble, cependant, leur superficie n'a pas diminué. Dans certains cas, c'est le contraire qui s'est produit : Elles se sont agrandies. Les mers sont montées et les îles se sont agrandies avec elles.

Les scientifiques ont compris certaines des raisons de ce phénomène, mais pas toutes.
(...)

Pour comprendre ce qui est arrivé aux atolls depuis le début de cette accélération, deux chercheurs, Arthur Webb et Paul Kench, ont décidé de les observer d'en haut. Ils ont collecté des photos aériennes de 27 îles du Pacifique datant du milieu du 20e siècle. Ils les ont ensuite comparées à des images satellites récentes. « Je ne suis pas sûr que nous savions vraiment ce que nous allions trouver », se souvient le Dr Kench.

Leurs conclusions ont fait grand bruit.

La mer s'est élevée d'environ un centimètre par décennie, mais les vagues ont continué à accumuler des sédiments sur les côtes des îles, suffisamment pour que la taille de la plupart d'entre elles n'ait pas beaucoup changé. Leur position sur le récif a peut-être changé. Leur forme était peut-être différente. Quoi qu'il en soit, la situation n'est manifestement pas aussi simple que la montée des océans et la disparition des îles.

🔎 https://www.nytimes.com/interactive/2024/06/26/climate/maldives-islands-climate-change.html

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ÉNERGIES


🍒 Les énergies renouvelables ont généré 40 % de l'électricité mondiale pour la première fois en 2023

Selon deux nouveaux rapports de BloombergNEF (BNEF), la transition mondiale vers l'énergie propre a franchi des étapes importantes et devrait se poursuivre à son rythme actuel. L'année dernière, pour la première fois, plus de 40 % de l'électricité de la planète a été produite par des sources sans carbone - 14 % provenant de l'énergie solaire et éolienne.

En 2023, près de 91 % des capacités électriques nettes ajoutées dans le monde proviennent du solaire et de l'éolien (contre 83 % en 2022), contre 6 % pour les combustibles fossiles, le niveau le plus bas jamais atteint, selon un communiqué de presse de BNEF.

« Nous avons assisté à un changement radical dans le domaine des énergies renouvelables par rapport à quelques années auparavant. Il ne fait désormais aucun doute qu'il s'agit de la plus grande source de nouvelle production d'électricité, où que vous alliez », a déclaré Sofia Maia, auteur principal de Power Transition Trends 2024 (Tendances de la transition énergétique 2024).

🔎 https://www.ecowatch.com/renewables-global-electricity-generation-2023.html

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🍒 L'Australie-Méridionale va inscrire dans la Loi l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables nettes d'ici à 2027

Le projet de loi d' "amendement sur le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre"  inscrira dans la législation les objectifs de réduction des émissions à court et à long terme de l'Australie-Méridionale pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Le projet de loi contient deux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre : une réduction de 60 % (par rapport aux niveaux de 2005) d'ici à 2030 et une réduction nette de zéro d'ici à 2050.

Bien qu'il s'agisse d'objectifs ambitieux, l'Australie-Méridionale a déjà considérablement réduit ses émissions, avec une réduction de plus de 50 % depuis 2005 au cours de la dernière période de référence.

Ce résultat est largement à mettre au crédit du secteur des énergies renouvelables de l'Afrique du Sud, et le projet de loi inclut l'objectif actualisé de 100 % de production nette d'électricité à partir de sources renouvelables d'ici à 2027.

🔎 https://www.environmentalnewsaustralia.com/article/739499671-new-climate-and-emissions-reduction-legislation-introduced-to-parliament

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🍒 Une recette pour un carburant sans émissions : canettes de soda, eau de mer et caféine

Les ingénieurs du MIT ont découvert que lorsque l'aluminium des canettes de soda est exposé à l'état pur et mélangé à de l'eau de mer, la solution fait des bulles et produit naturellement de l'hydrogène - un gaz qui peut ensuite être utilisé pour alimenter un moteur ou une pile à combustible sans générer d'émissions de carbone. De plus, cette simple réaction peut être accélérée par l'ajout d'un stimulant courant : la caféine.
(...)
Les chercheurs développent un petit réacteur qui pourrait fonctionner sur un navire ou un véhicule sous-marin. Le navire contiendrait des pastilles d'aluminium (recyclées à partir de vieilles canettes de soda et d'autres produits en aluminium), ainsi qu'une petite quantité de gallium-indium et de caféine. Ces ingrédients pourraient être périodiquement introduits dans le réacteur, avec une partie de l'eau de mer environnante, pour produire de l'hydrogène à la demande. L'hydrogène pourrait alors alimenter un moteur embarqué pour entraîner un moteur ou produire de l'électricité pour alimenter le navire.

« C'est très intéressant pour des applications maritimes telles que les bateaux ou les véhicules sous-marins, car il n'est pas nécessaire de transporter de l'eau de mer, qui est facilement disponible », explique l'auteur principal de l'étude, Aly Kombargi, étudiant en doctorat au département d'ingénierie mécanique du MIT. « Nous n'avons pas non plus besoin de transporter un réservoir d'hydrogène. Au lieu de cela, nous transporterions de l'aluminium comme « carburant » et nous ajouterions simplement de l'eau pour produire l'hydrogène dont nous avons besoin.

🔎 https://news.mit.edu/2024/recipe-for-zero-emissions-fuel-with-cans-seawater-caffeine-0725

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SCIENCES


🍒 Un atterrisseur martien trouve de l'eau liquide sur Mars

L'équipe de [géologistes de Vashan] Wright [de l'Université de Californie à San Diego] a recherché l'eau potentielle à l'aide de l'atterrisseur InSight de la NASA, qui a surveillé l'activité sismique martienne de 2018 à 2022.

Les vibrations de ces tremblements de terre ayant traversé la planète, les données ont permis à l'équipe d'observer le sous-sol de Mars.

Ces données ont révélé qu'il y avait suffisamment d'eau pour couvrir toute la surface de la planète jusqu'à une profondeur de 1 à 2 km (environ un mile).
(...)
« Le fait d'établir qu'il existe un grand réservoir d'eau liquide permet d'avoir une idée de ce qu'était ou pourrait être le climat », explique Michael Manga, de l'université de Berkeley, qui a participé à l'étude.
(...)
« Nous n'avons pas trouvé de preuve de vie sur Mars, mais nous avons au moins identifié un endroit qui devrait, en principe, être capable d'accueillir la vie », déclare Manga.

🔎 https://www.skyatnightmagazine.com/news/liquid-water-mars-insight-lander

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🍒 Des portions importantes de Stonehenge pourraient en fait provenir d'Écosse

De nouvelles recherches menées par l'université Curtin ont révélé que la monumentale pierre d'autel de six tonnes de Stonehenge, dont on pensait depuis longtemps qu'elle provenait du Pays de Galles, est en fait originaire d'Écosse.

En outre, les résultats indiquent l'existence de méthodes de transport et d'une organisation sociétale étonnamment avancées à l'époque de l'arrivée de la pierre à son emplacement actuel, dans le sud de l'Angleterre, il y a environ 5 000 ans.

Les chercheurs de Curtin ont étudié l'âge et la chimie des grains minéraux contenus dans les fragments de la pierre de l'autel, un bloc de grès de 50 cm d'épaisseur et de 5 mètres sur 1, qui se trouve au centre du cercle de pierres emblématique de Stonehenge, dans le Wiltshire.
(...)
« Notre découverte des origines de la pierre de l'autel met en évidence un niveau important de coordination sociétale au cours de la période néolithique et contribue à brosser un tableau fascinant de la Grande-Bretagne préhistorique », a déclaré le professeur Kirkland.

« Le transport d'une cargaison aussi massive par voie terrestre depuis l'Écosse jusqu'au sud de l'Angleterre aurait été extrêmement difficile, ce qui indique qu'il y avait probablement une route maritime le long de la côte britannique.

« Cela implique des réseaux commerciaux sur de longues distances et un niveau d'organisation sociétale plus élevé que ce que l'on pense généralement avoir existé au cours du Néolithique en Grande-Bretagne.

🔎 https://www.curtin.edu.au/news/media-release/great-scott-stonehenges-altar-stone-origins-reveal-advanced-ancient-britain/

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🍒 Les bactéries lacustres pourraient inverser la tendance en matière de changement climatique

Le méthane est un puissant gaz à effet de serre fréquemment produit dans la mer et dans l'eau douce. Les lacs, en particulier, libèrent de grandes quantités de ce gaz destructeur du climat. Heureusement, il existe des micro-organismes qui s'opposent à ce phénomène : Ils sont capables d'utiliser le méthane pour se développer et produire de l'énergie, empêchant ainsi son rejet dans l'atmosphère. Ces micro-organismes, appelés méthanotrophes, sont donc considérés comme un important « filtre biologique à méthane ».
(...)
Dans leur étude, les chercheurs de Brême expliquent quelles sont les bactéries qui décomposent le méthane dans les habitats dépourvus d'oxygène et comment cette dégradation a lieu. Ils montrent que les bactéries oxydant le méthane sont étonnamment importantes pour contrôler la libération de méthane dans l'atmosphère à partir de ces habitats.

« Le méthane est un puissant gaz à effet de serre qui est responsable d'environ un tiers de l'augmentation actuelle de la température mondiale », déclare Schorn pour expliquer l'importance des résultats qui viennent d'être publiés. « L'oxydation du méthane par les micro-organismes est le seul puits biologique de méthane. Leur activité est donc cruciale pour contrôler les émissions de méthane dans l'atmosphère et donc pour réguler le climat mondial. Étant donnée l'augmentation actuelle et prévue des conditions anoxiques dans les lacs tempérés, l'importance de la MOB(
meth­ane-ox­id­iz­ing bac­teria) pour la dégradation du méthane dans les lacs devrait s'accroître. Nos résultats suggèrent que la MOB contribuera de manière significative à l'atténuation des gaz à effet de serre et au stockage du carbone à l'avenir ».

🔎 https://www.mpi-bremen.de/en/Bacteria-in-lakes-fight-climate-change.html

 
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🍒 Varech enfoui : les algues transportées dans les grands fonds stockent plus de carbone qu'on ne le pensait

Infocerise en conserve de mai 2024

Lorsque l'on s'intéresse au stockage naturel du carbone dans les profondeurs des océans, on se concentre généralement sur le phytoplancton. Des billions de ces plantes microscopiques vivent dans les eaux de surface de tous les océans. Lorsqu'elles meurent, elles coulent au fond de l'océan, transportant le carbone vers les profondeurs.

Mais il manque une pièce au puzzle. Nos deux nouvelles études montrent que la végétation côtière, comme les forêts d'algues, joue un rôle plus important que nous le pensions dans le stockage naturel du carbone. Environ 56 millions de tonnes de carbone sous forme d'algues sont transportées chaque année dans les profondeurs de l'océan.
(...)

Alors que le phytoplancton continue à absorber de grandes quantités de carbone, notre découverte suggère que les plantes de l'océan côtier transfèrent plus de carbone qu'on ne le pensait.

Les mangroves, les marais salants et les herbiers marins contribuent tous à ces flux de carbone, mais les forêts d'algues marines y contribuent vraiment beaucoup. Ces forêts sont constituées de grandes algues brunes telles que les laminaires et les fucus, qui forment de vastes forêts cachées. Les forêts d'algues marines, telles que les forêts de laminaires géantes de Tasmanie en voie de disparition, sont les écosystèmes côtiers les plus vastes et les plus productifs de la planète.

Globalement, ces forêts couvrent une superficie deux fois supérieure à celle de l'Inde et fixent autant de carbone pendant leur croissance que les forêts du nord du Canada, soit près d'un milliard de tonnes par an.

D'après nos recherches, entre 10 et 170 millions de tonnes de ce carbone parviennent chaque année dans les profondeurs de l'océan.

🔎  https://theconversation.com/buried-kelp-seaweed-carried-to-the-deep-sea-stores-more-carbon-than-we-thought-228888

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🍒 Les techniques agricoles traditionnelles sont porteuses d'espoir pour l'avenir

Depuis des milliers d'années, les petits agriculteurs du Mexique et de certaines régions d'Amérique centrale pratiquent une forme d'agriculture, connue sous le nom de milpa, qui remonte aux anciens Mayas. La tradition veut que le mélange des cultures - typiquement le maïs, les haricots et les courges, les trois sœurs - dans un même champ améliore les rendements. Les scientifiques savent aujourd'hui que les haricots fixent l'azote dans le sol, l'enrichissant pour toutes les plantes, que les tiges de maïs fournissent une structure sur laquelle les haricots peuvent grimper et que les courges couvrent le sol, supprimant les mauvaises herbes et gardant le sol humide. Mais les chercheurs soupçonnent également que cette « culture intercalaire » présente un autre avantage : elle contribue à réduire les dégâts causés par les parasites des plantes.

De nouveaux travaux, présentés ce mois-ci lors de la réunion annuelle de l'Ecological Society of America à Los Angeles, suggèrent que les dommages causés par les ravageurs sont effectivement réduits dans ces systèmes et que le travail d'équipe des plantes en est responsable. En montrant comment le maïs signale aux haricots d'attirer les insectes qui mangent leurs parasites, ces travaux pourraient inspirer d'autres études qui, à terme, pourraient permettre aux agriculteurs modernes de réduire l'utilisation des pesticides

🔎 https://www.science.org/content/article/when-maize-screams-beans-listen-how-three-sisters-crop-trio-repels-pests

Quou-oi ? Pas faire QUE du maïs ? Pas de monoculture ? Pas besoin de méga-bassines ? Mais vous voulez affamer... les vaches ?

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Et gais rossignols et merles moqueurs seront tous en fête.


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