Salut, ça doome ?
Une mini récolte symbolique cette semaine, qui a été chargée de mon côté, mais je voulais pas te laisser sans rien. Donc 7 bonnes nouvelles. T'inquiète, il y a plein d'autres infocerises qui s'accumulent quand même, ce sera pas perdu. Normalement je devrais pouvoir t'amener ça la semaine prochaine.
NEWS
🍒 La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu après leurs affrontements meurtriers à la frontière
La Thaïlande et le Cambodge ont convenu lundi d'un cessez-le-feu inconditionnel lors d'une réunion en Malaisie, ce qui constitue une avancée significative pour résoudre cinq jours d'affrontements meurtriers à la frontière qui ont fait des dizaines de morts et déplacé des dizaines de milliers de personnes.
Le Premier ministre cambodgien Hun Manet et le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai ont convenu d'un arrêt des combats à partir de minuit, alors qu'ils apparaissaient aux côtés du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim lors d'une réunion organisée sous la pression des États-Unis dans la capitale administrative malaisienne, Putrajaya. Les dirigeants cambodgiens et thaïlandais ont salué le résultat de la réunion et se sont serré la main à l'issue d'une brève conférence de presse.
(...)
Dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, les commandants militaires des deux camps tiendront des pourparlers mardi afin d'apaiser les tensions, tandis que le Cambodge accueillera une réunion du comité frontalier le 4 août, a déclaré M. Anwar. Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de Malaisie, du Cambodge et de Thaïlande ont également reçu pour instruction d'« élaborer un mécanisme détaillé » pour mettre en œuvre et surveiller le cessez-le-feu afin de garantir une paix durable, a-t-il ajouté.
Hun Manet a déclaré qu'il espérait que les relations bilatérales pourraient bientôt revenir à la normale afin que les quelque 300 000 villageois évacués des deux côtés puissent rentrer chez eux.
Il est « temps de commencer à rétablir la confiance et la coopération entre la Thaïlande et le Cambodge », a-t-il déclaré.
Cet article a déjà plus d'une semaine, mais l'accord tient encore et vient d'être renouvelé.
🔎 https://www.ouest-france.fr/monde/cambodge/conflit-cambodge-thailande-les-deux-pays-prolongent-leur-accord-de-cessez-le-feu-6a8df42e-7370-11f0-992a-f96a4802076a
On va pas vendre la peau du Panda avant de... non on va pas la vendre. Mais on fête la bonne volonté, puisqu'il y en a.
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🍒 SNCF Connect doit rendre la collecte des données de civilité facultative et non obligatoire sur son site internet
Saisi par une association et après avoir interrogé la CJUE, le Conseil d’État juge aujourd’hui que SNCF Connect ne peut pas imposer à ses clients de communiquer leur civilité. Ce traitement de données n’est pas conforme au RGPD qui impose que seules les données personnelles strictement nécessaires soient recueillies. En effet, le recueil de la civilité n’est pas indispensable pour la vente des billets ou le contrôle d’identité durant le voyage. Et la fourniture de services spécifiques en fonction du sexe ne justifie pas que la civilité soit demandée systématiquement.
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🍒 Le déplacement à vélo progresse encore à Paris
Le vélo a la cote, comme nous l'apprend le bilan des déplacements de 2024 : la fréquentation des vélos en libre-service a progressé de +57,5 % et celles des pistes cyclables de 34,1 %.
En 2024, parmi les résidents parisiens, 27 % déclarent avoir augmenté l’usage du vélo en un an (contre 8 % ayant diminué cet usage), et dans le même temps, 15 % déclarent avoir diminué en un an l’usage de la voiture ou du deux-roues motorisés (contre 4 % ayant augmenté cet usage).
🔎 https://www.paris.fr/pages/le-bilan-des-deplacement-a-paris-en-2024-31371
Et ça, c'est après que la fréquentation des pistes ait déjà doublé entre 2022 et 2023
Alors ça rale pas mal côté commerçants. Mais j'imagine qu'à terme, pour optimiser la fréquentation, les commerces se redistribuent entre proximité et
spécialisations locales, plutôt que disparaitre.
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🍒 La protection de la Great Bear Sea du Canada, avec une co-gouvernance indigène
Au cours des deux dernières décennies, la Colombie-Britannique a fait des progrès considérables dans la reconnaissance de la souveraineté autochtone, et les relations entre les Autochtones et les colons, longtemps antagonistes, sont devenues plus coopératives. Cependant, la plupart des progrès ont été réalisés dans les environnements terrestres. Aujourd'hui, un nouveau réseau d'aires marines protégées (AMP) dans une région connue sous le nom de Great Bear Sea tente d'appliquer à l'océan les stratégies qui ont fonctionné sur terre. Le projet consiste à relier des points chauds écologiques qui serviront de passerelles sous-marines entre le nord de l'île de Vancouver, en Colombie-Britannique, et l'Alaska.
Si de nombreuses zones protégées sont encore en cours d'élaboration, l'une d'entre elles est déjà bien avancée : il s'agit de la réserve nationale de conservation marine de la côte centrale (la ZMP de la côte centrale), qui comprend Kynoch Inlet. Prévue pour être créée vers 2027, elle sera la plus grande des zones de conservation de la mer du Grand Ours, qui couvriront ensemble une superficie presque équivalente à celle de la Belgique.
Au-delà de sa biodiversité et de sa taille, c'est sa structure de gouvernance qui distinguera la mer du Grand Ours. Il s'agit de la première zone marine au Canada – et l'un des rares endroits au monde, sur terre ou en mer – conçue pour être gérée de manière collaborative par trois niveaux de gouvernement : fédéral, provincial et autochtone, représenté par 17 Premières Nations côtières
🔎 https://www.biographic.com/welcome-to-the-great-bear-sea/
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ÉNERGIES
🍒 « Une énorme réussite pour la Grande-Bretagne » : les énergies renouvelables ont fourni la moitié de l'électricité du Royaume-Uni en 2024
Les énergies renouvelables ont produit plus de la moitié de l'électricité du Royaume-Uni pour la première fois en 2024, établissant un nouveau record pour les sources d'électricité propres.
Les chiffres officiels montrent que l'éolien, le solaire, l'hydroélectricité et la biomasse ont produit 50,4 % de l'électricité britannique l'année dernière, contre 46,5 % en 2023, grâce à des niveaux records d'énergie éolienne et bioénergétique.
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Le ministre de l'Énergie, Michael Shanks, a déclaré : « Pour la première année depuis que les statistiques existent, les énergies renouvelables ont produit plus de la moitié de l'électricité britannique.
Cette énergie propre, sûre et produite localement est exactement ce que nous voulons développer dans le cadre de notre mission en faveur de l'énergie propre, afin de réduire davantage notre exposition aux fluctuations des marchés des combustibles fossiles.
En franchissant cette étape importante, nous sommes en passe de sécuriser notre système énergétique afin que les familles et les entreprises ne soient plus exposées aux marchés des combustibles fossiles que nous ne pouvons pas contrôler. »
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Mel Evans, responsable du climat chez Greenpeace UK, a qualifié les chiffres des énergies renouvelables de « fantastique nouvelle ».
Mais elle a ajouté qu'avec des factures d'énergie « exorbitantes », ces chiffres soulignaient l'absurdité de continuer à laisser une part de plus en plus faible du gaz dicter le prix de l'électricité.
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SCIENCES
🍒 La découverte des rayons cosmiques suggère que la vie extraterrestre pourrait exister « dans plus d'endroits que nous ne l'aurions jamais imaginé »
Les rayonnements ionisants à haute énergie provenant des rayons cosmiques sont généralement nocifs pour la vie et peuvent endommager l'ADN. Cependant, ici sur Terre, nous sommes protégés de la plupart de ces rayons par l'atmosphère de notre planète. Les nouvelles recherches brossent un tableau différent, dans lequel les rayons cosmiques pourraient non seulement être inoffensifs dans certains environnements, mais pourraient en fait favoriser la vie.
Ces recherches ont été menées par Dimitra Atri, du laboratoire d'exploration spatiale du Centre d'astrophysique et de sciences spatiales (CASS) de l'université de New York à Abu Dhabi. Remettant en question l'idée traditionnelle selon laquelle la lumière du soleil ou la chaleur volcanique sont nécessaires à la vie, l'équipe de Mme Atri a étudié ce qui pourrait se passer lorsque les rayons cosmiques rencontrent de l'eau liquide ou de la glace souterraines.
Leurs conclusions ont révélé que les rayons cosmiques peuvent décomposer les molécules d'eau, libérant ainsi des électrons. Dans un processus qui rappelle la photosynthèse, certaines bactéries terrestres ont été observées en train de consommer ces électrons comme source d'énergie grâce à un mécanisme appelé radiolyse. Même dans des environnements sombres et froids, totalement dépourvus de lumière solaire, la radiolyse a permis à des bactéries de survivre sous la surface de la Terre, et il se peut qu'il en soit de même ailleurs dans le système solaire.
(...)
Les astrobiologistes se sont longtemps intéressés à la « Goldilock Zone* », cette région autour d'une étoile où la température d'une planète n'est ni trop élevée ni trop basse pour permettre la présence d'eau liquide à sa surface. L'équipe d'Atri propose aujourd'hui un concept plus large : la zone habitable radiolytique. Celle-ci inclut les zones où les rayons cosmiques pourraient interagir avec les eaux souterraines, fournissant potentiellement une source d'énergie pour la vie microbienne via la radiolyse.
* : zone "boucles d'or", tu comprends l'idée avec le reste de la phrase !
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🍒 Les citoyens-chercheurs font avancer les sciences en écologie, selon une étude
Depuis la création d'iNaturalist en 2008, les observations soumises à la plateforme ont été intégrées dans plus de 5 000 articles évalués par des pairs, avec une explosion des références ces dernières années, ont constaté les scientifiques. Plus de 1 400 articles de ce type ont été publiés rien qu'en 2022, soit 10 fois plus qu'il y a seulement cinq ans, avec un taux de publication de près de quatre études par jour.
Ces données ont aidé les scientifiques à identifier de nouvelles espèces, à suivre la propagation d'organismes envahissants, à localiser des habitats critiques, à prédire les effets du changement climatique et à explorer le comportement animal, entre autres.
« iNaturalist est vraiment omniprésent dans la recherche sur la biodiversité », a déclaré Corey Callaghan, écologiste à l'université de Floride et auteur de l'article publié lundi dans BioScience. « Il façonne fondamentalement la façon dont les scientifiques conçoivent la recherche, la conception des études et la réponse aux questions sur la biodiversité. »
Les utilisateurs d'iNaturalist soumettent des photos ou des enregistrements audio des plantes et des animaux qu'ils observent, ainsi que la date, l'heure et le lieu. Tout membre de la communauté iNaturalist peut suggérer une identification pour l'organisme observé. Si les deux tiers de ces suggestions concordent et que la soumission passe le contrôle de qualité des données de la plateforme, l'observation est classée comme « de qualité scientifique » et envoyée à une base de données mondiale sur la biodiversité accessible aux scientifiques.
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Le volume de données d'iNaturalist a connu une croissance exponentielle ces dernières années. En 2024, il contenait plus de 200 millions d'observations recueillies par 3,3 millions d'utilisateurs.
« Nous assistons à une croissance massive des données, ce qui nous permet d'étudier des phénomènes à l'échelle mondiale et dans de nombreux groupes taxonomiques, ce qui serait difficile à réaliser avec de petites études professionnelles », a déclaré Brittany Mason, analyste en gestion des données à l'université de Floride et auteure de l'étude.
En mai 2024, les chercheurs avaient identifié 5 250 articles utilisant les données d'iNaturalist. Ces articles portaient sur des observations concernant plus de 600 familles de plantes, d'animaux et de champignons observées dans 128 pays.
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Et gais rossignols et merles moqueurs seront tous en fête.
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